13.7.08

Sdingue, y a encore des gens qui lisent mon blog !

C'est étonnant. Je suis étonnée.
Myrtille81 a fait un commentaire sur mon blog le 08 juillet. De cette année. Parfaitement. Y a donc au moins encore une personne qui passe par là de temps en temps.
Mes statistiques confirment même que je suis visitée encore une dizaine de fois par jour, et à la suite de mots clés plus douteux les uns que les autres, qui me laissent perplexe sur l'image que je renvoie sur le net ( par ordre d'apparition : rhassoul pour cheveux, cuisses irritées, bicarbonate de soude et grosses cuisses à caresser....).
Du coup, je me sens obligée de vous donner de mes nouvelles, et vous éclairer sur les raisons de mon silence.

Ma maison à vendre est vendue, depuis un mois. Et moi je suis de retour chez papa et maman depuis février, pour cause de divorce.
Ce premier semestre a été plus que mouvementé, et le manque de recul qui permet d'écrire totalement absent. Ajoutez à ça le fait que je n'avais nulle envie de livrer ici des sentiments ou des évènements qui concernaient aussi le Loulou du blog, qui aurait pu en être affecté.
Aujourd'hui, je peux dire que je suis passée par des événements libérateurs mais pénibles, et une palette de sentiments aussi contrastés que le soulagement, le doute, la peur du vide, le manque, l'ennui, la colère, la liberté de mouvement retrouvée, la liberté tout court, l'indépendance financière perdue, et surement d'autres encore... Pas facile, facile, mais malgré tout, la certitude d'avoir fait les choix nécessaires à une certaine survie.

Alors, non, myrtille, je ne poursuis pas mon chemin aussi tranquillement que je le voudrais, la sérénité que j'avais acquise après ma thérapie a été un peu mise à mal dans le tourbillon, mais je suis plutôt contente de moi. J'ai fait face à la situation sans angoisse excessive, je n'ai perdu que deux kilos en 6 mois, mais c'est déja miraculeux de ne pas avoir grossi.
Dès que possible, un post sur la façon dont je me suis comportée avec la nourriture ces derniers mois. En attendant, salutations à ceux qui viennent prendre des nouvelles, quelle constance !

28.12.07

A vendre


Pffffiou... Retour impromptu sur ce blog abandonné, odeur de naphtaline et de poussière...
Je ne crois pas que je vais prendre le temps d'enlever les housses sur les meubles, ni déranger les araignées dans leur toile, pour la bonne raison que je démenage bientôt.
Les perturbations se tassent, les causes sont toujours là mais des pistes se dessinent et des choses se mettent en place. Au premier rang desquelles la mise en vente de notre maison. Besoin de changement impérieux, j'ai mué, je change d'habitat puisque je ne peux changer de peau.

Aucun regret dans cette décision, malgré les années d'attente avant de pouvoir l'acheter, les heures passées dans les travaux à la personnaliser. Je réalise que je suis bien moins attachée au matériel, au patrimoine, qu'auparavant. Quand la maison n'est plus un nid, elle n'est qu'un tas de pierres sans intérêt.
Plus confiante en moi, en la vie, j'ai moins besoin de ces repères et de cette assurance. En commençant à trier, je me rends compte que j'ai finalement peu de choses auxquelles je tiens réellement, je me passerai sans vrai problème de tout ce qu'il y a dans la maison, rien n'est irremplaçable, à l'exception de mon calavera et de mon mixer à potions magiques.

Ce n'est manifestement pas le cas de tout le monde. Parmi les gens qui visitent la maison, on voit parfaitement les degrés d'attachement aux souvenirs. Les plus agés cherchent une maison qui puisse contenir parfaitement leurs (gros) meubles, poupées de collection et photos de famille, sans jamais envisager qu'il est plus simple de changer de buffet.
Les plus jeunes projettent tout de suite les aménagements qu'ils pourraient faire, ils sont moins chargés et moins effrayés par les changements. Moi qui commençait à me désencombrer, je compte bien poursuivre la démarche et voyager léger pour la suite.

30.10.07

A nos chers disparus




Trouvé chez Mirza qui l'a trouvé chez quelqu'un qui la trouvé chez quelqu'un. Ce chat là agit en tout point comme ma chatte Beamish, portée disparue depuis le 18/03.

En ces temps de Toussaint, d'Halloween, de Dia de los muertos, un hommage posthume à cette pov bête s'impose.

(Notez aussi la performance du doubleur qui reproduit fidèlement le mmmmmhrou du chat qui a un truc à réclamer)

27.10.07

On reprend depuis le début.

Mode perturbation toujours sur on.
Je continue à maitriser les compulsions, même si je suis passée tout près du crash cet aprem.
En revanche, je ne tiens plus du tout compte de mes sensations de faim et de satiété.
Durant le mois de septembre, j'ai encore perdu 2 kg de plus, ce qui mène le bilan à -13kg. Mais c'était fastoche, entre trop de taf et trop de préoccupations, j'avais perdu le sommeil, et donc l'appétit.

Je n'ai plus perdu depuis début octobre. Je sais bien que les pertes de poids ne sont pas linéaires, mais je suis obligée de constater que je me mets à table de manière automatique parce que c'est l'heure, que je finis mes assiettes de la même manière, sans plus jamais savoir si j'ai faim ou pas.

Plan d'attaque mis en oeuvre depuis ce matin : on ne mange plus la moindre miette sans avoir interrogé toutes les sensations qui revèlent la faim. On n'avale plus la moindre bouchée supplémentaire sans être sure de n'être pas déja rassasiée.
Si besoin, dès lundi, on reprend son petit cahier pour noter tout ce qui a été mangé.
On se reprend, non mais !

14.10.07

En vrac


Ami lecteur, sous la pression de ton représentant syndical Ada, je consens à t'offrir un post.
Ne te réjouis pas trop vite, si je n'écris pas en ce moment, c'est que je n'ai rien à dire.
Ou plutôt, que je préfère ne rien dire. Mais sache que ma vie est en pleine zone de turbulences et que je garde ma ceinture bien attachée. Les dites turbulences ne concernant pas seulement ma petite personne, j'ai décidé en conférence de rédaction avec moi-même que ma ligne éditoriale serait celle du silence.
De toutes façons, ce qui importe ici, c'est la façon dont je les vis plutôt que les turbulences elles-même.


Et bien, je suis contente de t'apprendre, ami lecteur, que je ne m'en sors pas si mal. Le démon du frigo que je croyais terrassé n'est qu'endormi. Tel une hydre, ses têtes repoussent mais je les tranche patiemment, une à une. Le Dr G me disait d'ailleurs que l'important n'était pas de ne plus avoir de crise, mais de savoir que je pouvais les vaincre quand elles se présentaient. Ca c'est fait.
Je suis désormais dans la pulsion, plus dans la compulsion.
Je me découvre complexe, et non plus complexée (copyright Odile).
La vie est belle, finalement.

22.9.07

Gommage Expresso.


Je vois que le post précédent sur mon humiliation capillaire vous a largement inspiré.
Je suis certaine que ce que je m'apprête à vous révéler en matière de cosméto maison simplissime va vous boulverser : j'ai expérimenté le meilleur gommage corporel de la terre. Si, si. Le plus simple, le plus efficace et le moins cher.

And the oscar goooooeeeeeeeeeees to : the marc de café ! Oui, vous avez bien lu : le marc de café qui reste au fond du filtre. Au lieu de jetter ledit résidu, vous le récupérez, l'additionnez de 2 cc de miel, et hop, vous emportez le tout sous la douche. Là, sur peau humide, vous vous frottez avec la chose. Vous en collez partout, mais c'est pas grave : ça gomme, ça dégomme la peau de poulet comme jamais, et ça adoucit grâce au miel.

Dernier conseil, et pas le moindre : n'oubliez pas de rincer SOIGNEUSEMENT. J'insiste. Vraiment. Un oubli de marc de café dans le nombril ou dans les fesses peut faire désordre dans l'intimité.

Edit : ouais, je sais j'ai changé le titre et la photo. Mais Georges est définitivement plus sexy que Grand-mère.


9.9.07

Fashion victim


J'ai expérimenté très recemment le concept de fashion victim. Je l'ai même vécu dans la moindre de mes fibres capillaires.

Il y a deux semaines, je suis allée voir mon coiffeur Tony pour qu'il rafraichisse un brin mon carré. Et bien, point de Tony dans le salon. D'ailleurs, le salon était devenu orange et acier, et au milieu, il y avait un Andy, qui m'a expliqué que Tony avait fermé depuis 6 mois. C'est dire si je venais le voir souvent.
Puisque j'étais là, j'ai laissé Andy s'occuper de moi. J'ai hésité un peu quand j'ai vu son pantalon au genoux et son caleçon (qu'il m'a d'ailleurs promené sous le nez pendant toute la coupe) sous les bras, son tee-shirt de manga. Ca sentait très fort la branchouillerie provinciale. Mais j'étais dans un bon jour, j'ai décidé de faire fi de mes préjugés.

Laissez moi vous dire que ce genre de préjugés, ça s'appelle de l'instinct, et que j'ai eu tort de ne pas l'écouter. A la place d'un carré plongeant, j'ai eu droit à LA coupe à la mode, un espèce de neo-punk manga, bref, la coupe des danseuses de tecktonik.
J'ai cru pendant deux jours que je m'y habituerai, mais non. J'ai passé la semaine à essayer de camoufler en queue de vache les misérables mèches qui m'entouraient la tête.
Je suis allée me réfugier chez un coiffeur ringardissime, un qui sait faire un carré carré, pas effiloché. Je m'en suis tirée avec une coupe hyper classique, trop courte, mais présentable.

Et une humiliation n'arrivant jamais seule, j'ai rencontré ma soeur le lendemain. Elle m'a regardé fixement, puis elle a affirmé : "rhoooo, faut toujours que tu exagères. Tu as dit à maman que le coiffeur t'avait massacré. C'est pas génial génial, mais c'est pas une catastrophe."