Depuis la semaine dernière, je fais moins attention à mes sensations alimentaires.
Faut dire que je suis assez préoccupée entre les histoires de l'appart de Paris, l'attente des résultats de la mutation, et de la mutation elle même.
Maintenant que c'est acquis, je suis de plus en plus impatiente. Les démarches auprès de mon nouveau service ne débuteront pas avant la fin mai, alors que j'ai hâte de savoir précisément à quel poste je suis affectée, où sera mon bureau...
Je n'ai déja plus la tête à mes dossiers en cours, tellement j'ai hâte de partir.
Je me languis tellement de quitter le studio que j'ai déja commencé à jeter des trucs, à rédiger une annonce pour vendre les affaires que je ne pourrais pas emporter. Et pourtant, je dois y rester jusqu'à fin juin au moins, donc toutes les démarches sont prématurées pour l'instant.
Je commence quand même à jeter un oeil aux annonces immobilières autour de Salon, à regarder le prix des voitures... Et encore une fois, il faut attendre !
J'ai des insomnies depuis lundi soir. Je passe et repasse dans ma tête le film de toutes les choses à faire pour quitter Paris, le film de notre futur emmenagement dans notre nouvelle maison, le film de mon nouveau boulot...
Les mauvaises habitudes alimentaires, les automatismes sont revenus : je prends mon petit-déjeuner sans même avoir faim, je passe à table en fonction de l'heure et pas de mes sensations, je finis systématiquement mon assiette. Du coup, je n'ai pas perdu de poids depuis 10 jours, je stagne à - 3 kg.
En revanche, je ne ressens aucune culpabilité par rapport à ce que je mange, et je n'ai pas non plus pris de poids.
Faut quand même que je me reconcentre.
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