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22.9.07

Gommage Expresso.


Je vois que le post précédent sur mon humiliation capillaire vous a largement inspiré.
Je suis certaine que ce que je m'apprête à vous révéler en matière de cosméto maison simplissime va vous boulverser : j'ai expérimenté le meilleur gommage corporel de la terre. Si, si. Le plus simple, le plus efficace et le moins cher.

And the oscar goooooeeeeeeeeeees to : the marc de café ! Oui, vous avez bien lu : le marc de café qui reste au fond du filtre. Au lieu de jetter ledit résidu, vous le récupérez, l'additionnez de 2 cc de miel, et hop, vous emportez le tout sous la douche. Là, sur peau humide, vous vous frottez avec la chose. Vous en collez partout, mais c'est pas grave : ça gomme, ça dégomme la peau de poulet comme jamais, et ça adoucit grâce au miel.

Dernier conseil, et pas le moindre : n'oubliez pas de rincer SOIGNEUSEMENT. J'insiste. Vraiment. Un oubli de marc de café dans le nombril ou dans les fesses peut faire désordre dans l'intimité.

Edit : ouais, je sais j'ai changé le titre et la photo. Mais Georges est définitivement plus sexy que Grand-mère.


30.8.07

Maudite galette

Une malédiction sévit dans ma cuisine.
Chaque fois que je fais une galette de légumes/céréales, ça se termine en escagassée au fond de la poêle. J'ai tout essayé : faire cuire à couvert, mettre plus d'huile, cuire à feu doux, cuire à feu fort, faire des galettes plus petites... Rien à faire : je n'arrive jamais à les retourner sans les casser, et je me retrouve toujours avec un tas d'ingrédients non identifiables, mi-crus mi-cramés.

Je refuse de baisser les bras, parce que même pas présentables, ces petites galettes sont délicieuses, à la fois croustillantes autour et moelleuses dedans. Et super pratiques pour sublimer (lire "finir") les restes.

Voila la recette de base que j'utilise, après avoir croiser les informations de divers sites de cuisine bio-végé et tenter plusieurs versions.

Pour 8 petites galettes (2 ou 4 personnes):
- 100g de riz ( quinoa, semoule,…ou flocons de céréales à faire tremper dans du lait 15 mn)
- 100g de garniture au choix (oignon, ail, + légumes au choix, tofu, dés de jambon, dés de poulet, viande hachée…)
- 1 œuf
- Herbes et épices
- éventuellement fromage émietté(chèvre, feta, gruyère, parmesan)


Faire revenir l'oignon ou l'ail dans un peu d'huile, puis cuire les autres légumes coupés en très petits morceaux.
Dans un saladier, mélanger les céréales cuites aux légumes cuits et au reste des ingrédients, puis ajouter l'œuf battu. Rajouter une cuillère de farine pour lier si nécessaire.

Façonner 8 petites galettes, à faire dorer doucement sur chaque face dans une poêle bien huilée et chaude. Ne pas retourner la première face avant 5 mn. Surveiller la cuisson, à couvert pour des galettes moelleuses, à découvert pour des galettes croustillantes.

Je compte sur vous pour me dire où je me trompe, pour pouvoir enfin frimer moi aussi avec des galettes bien rondes, fermes et dorées à souhait, comme celles . Et conjurer enfin la malédiction de la galette.


23.8.07

Eco-carnet

J'ai appris tout récemment que la Poste commercialisait depuis le 15/01/2007 un éco-carnet de timbres. J'ai vérifié ce matin même : un carnet de timbres de 12 au lieu de 10, sur une surface quasiment identique, soit une diminution de 13 % du papier utilisé. Ce qui correspond à 12 tonnes de papier par an, soit 192 arbres préservés. Imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, il contient une colle sans solvant.




Avec cette initiative, la Poste a voulu viser un produit de consommation courante, pour mettre en évidence l'intérêt de la diminution de l'impact environnemental des gestes de la vie quotidienne.

Magnifique. Je ne peux pas m'empêcher de songer qu'elle commercialise en même temps dans ses distributeurs automatiques des vignettes qui doivent faire la taille de 5 timbres, et qu'il y a surement mieux à faire dans d'autres domaines. Mais y a pas de petite écologie.

13.7.07

Du flexitarisme et des végébergines farcies.

Dans la série "mofidions notre consommation pour l'adapter à nos besoins en étant conscient de l'impact écologique de nos gestes" , l'épisode du jour : Mel n'arrive pas à se passer de viande autant qu'elle le voudrait.

Je m'étais fixé un objectif de deux fois par semaines, pour toutes les raisons évoquées ici. J'ai diminué et varié les viandes, mais je reste bien au dessus. Je mange du tofu ou du seitan une fois par semaine, du poisson aussi (je n'en raffole pas, et de toutes façons les problèmes écologiques sont égaux sinon pire que pour la viande), des oeufs avec la même fréquence. Restent donc 4 jours avec viande au menu en moyenne, même si quelquefois j'ajoute une journée légumineuses.

Je n'arrive pas à passer en dessous de ce cap, il n'y a rien à faire. Ce printemps, pendant ma semaine de "cure détox", j'ai consommé uniquement des protéines végétales, et j'ai bien cru devenir folle : je rêvais de rôtis et je me pamais devant le jambon. Soit mon corps n'apprécie pas autant les protéines végétales, malgré l'association correcte avec les féculents (principe de complémentation protéique bien connu des végétariens), soit je fais un blocage. Je crois qu'il y a beaucoup de la dernière hypothèse. Je ne supporte plus les principes ni les interdictions alimentaires, même lorsque c'est moi qui en décide.

Donc, j'ai décidé que je n'irai pas au delà, en tout cas pour l'instant. Sur le plan santé, je n'ai aucun problème avec la viande. Je la digère parfaitement et j'ai une préférence pour les morceaux maigres au quotidien, même si je ne boude pas le canard et la côte de boeuf occasionnellement. Du point de vue écologique, je l'achète le plus souvent possible bio, donc limitant les dégâts. Maigre consolation, certes, mais je ferai mieux dans d'autres domaines. Et puis le Loulou de la maison défend toujours farouchement son bifteck et j'ai du mal à me battre alors que moi même je voue une adoration au barbecue.
Je serai flexitarienne, c'est super bobo comme idée.


L'avantage de cette expérience, c'est la découverte de nouveaux produits, comme le tofu et le seitan (j'ai du tempeh dans mon frigo que je n'ai pas encore gouté). Il faudrait vraiment que je fasse un effort sur les légumineuses, parce que c'est réellement très bon, très économique, et très écologique, mais tellement long à préparer !

Pour conclure ce billet dans la convivialité, je vous livre une recette d'aubergines farcies que je réalise habituellement avec de l'agneau haché, customisée façon végé :

Pour 2 personnes.
  • 2 aubergines
  • 1 bloc de seitan (moi j'adore le "grill" de Lima)
  • 1 oignon
  • 2 tomates
  • 2 gousses d'ail
  • coriandre ou persil
  • 1/2 cc de canelle
  • 1 cc bombée de cumin
  • 2 cs de pignons de pin
  • 2 cs de raisins secs
  • huile d'olive
Laver les aubergines, les couper en deux dans la longueur et les évider. Une fois vide, les allonger dans un plat, saler légèrement l'intérieur, mettre un filet d'huile d'oilve et commencer à faire cuire au four th 7.
Mixer grossièrement la chair, le seitan, l'oignon, les tomates et la coriandre. Rajouter les épices et les raisins, sel et poivre, et cuire à la poêle avec de l'huile d'olive. On peut aussi ne pas mixer et couper en dés. Mais cette méthode a l'avantage d'éviter les questions suspicieuses du Loulou (ou des invités) sur le seitan, et de cuire plus rapidement. Donc, avec moins d'huile et moins d'énergie (votre corps et la planète vous disent merci).
Une fois cuit, remplir les aubergines avec la farce, parsemer de pignons et enfourner pour encore 30 mn environ. C'est cuit lorsque les aubergines sont ratatinées.
Servir chaud ou froid, avec une salade verte.


29.6.07

Crème fluide peau mixte.

Dans ma liste des trucs verts à améliorer, je m'étais promis de trouver une formule de crème de jour adaptée à l'été. Avec la chaleur, celle que j'avais mise au point est trop épaisse, elle me donne l'impression de ressortir par les pores à peine appliquée.

J'ai modifié les proportions huiles/eau et les ingrédients pour obtenir une crème bien hydratante, un peu moins nourrissante, qui pénètre immédiatemment et sans sensation de gras ( faire l'emulsion huile dans eau plutôt que eau dans huile).
Phase acqueuse :
- 28 ml de gel d'aloé vera (retenu pour son excellent effet hydratant, mais produit aux vertus multiples)
- 42 ml hydrolat d'hammamelis (astreingent, régularise les peaux mixtes, apaisant pour les peaux sensibles)
- 1/16 cc de borax (aide à l'emulsion)

Phase huileuse :
- 15 ml d'huile de jojoba (cire proche du sébum humain, convient à toutes les peaux, pénètre rapidement)
- 4 ml d'huile de figuier de barbarie (prévention des rides)
- 4 ml de beurre de karité (cicatrisant, anti-inflammatoire, assouplit la peau)
- 6 g de cire émulsifiante

Actifs et conservateurs :
- 4 gouttes d'huile essentielle de palmarosa (antibactérien et antifongique puissant, cicatrisant, préconisée pour l'acné, c'est elle qui marche le mieux pour soigner mes boutons, odeur très fleurie que j'apprécie moyennement)
- 4 gouttes d'huile essentielle d'encens (cicatrisante, préconisée comme anti-âge, odeur chaude et épicée, on lui attribue en plus des vertus anti-dépressive, ça ne gâche rien !)
- 2 gouttes d'huile de résine de benjoin (cicatrisante, adoucissante, tonifiant cutané, on l'utilise souvent comme fixateur de parfum. Moi j'adore son odeur indescriptible, chaude, boisée et légèrement vanillée en même temps. Se marie bien avec l'encens et couvre celle de palmarosa)
- 10 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse pour la conservation.


Chauffer la phase huileuse au bain-marie jusqu'à fusion complète (autour de 65°). Bien mélanger la phase acqueuse, la chauffer très légèrement au bain marie et introduire progressivement l'huile dans l'eau en fouettant, jusqu'à obtenir une emulsion bien stable.
Quand la température est passée sous les 40°, ajouter les huiles essentielles et conservateurs. Refouetter pour bien mélanger.
Ma crème étant très fluide, j'ai pu la conditionner dans deux flacons pompes de 50 ml, ce qui la protège bien de l'air et évite d'y tremper les doigts et donc d'y introduire des bactéries. Précaution utile avec la chaleur.
J'attends de tester mon acide stéarique pour voir si je peux obtenir une émulsion encore plus agréable au toucher, mais celle là est déja très bien.


Je ne me considère pas comme suffisamment sachante en aromathérapie pour faire de doctes mises en garde sur l'usage des huiles essentielles, mais tout de même : pensez à faire des tests d'allergie, attention aux brulures, vérifiez vos dosages, et interdiction pour les femmes enceintes et allaitantes !

17.6.07

Invasion de menthe

Ma menthe déborde des deux jardinières dans lesquelles on tente de la circonscrire. Elle a beau être mon herbe aromatique préférée, la menthe a une tendance envahissante qu'il faut absolument contrer. Hier, je lui ai fait une petite coupe d'été, bien dégagée derrière les oreilles. J'ai cuisiné avec tout le week-end en relevant le défi de ne pas faire de taboulé : trop fastoche. Menu simplissime spécial fraîcheur de vivre (j'ai toujours la chanson dans la tête, pffff) !

- Concombres à la menthe :
éplucher et couper en cubes 2 petits concombres, ajouter un yaourt velouté, 1 cs d'huile d'olive, 2 cs de jus de citron, sel, poivre et de la menthe ciselée à volonté. Servir ultra-frais. En rajoutant des tomates et des oignons finement coupés, vous obtenez une raita indienne géniale pour l'été.

-
Crumble chèvre courgette menthe.

- Brochettes de kefta : pour 8 à 10 brochettes : 500g de viande hachée boeuf ou agneau), 1 oeuf, 1 oignon haché finement, 1 cc de cumin, 1 cc de paprika, 1/2 cc de piment de cayenne, plein de menthe ciselée. Mélanger le tout à la main, et former des saucisses, que vous enfilez sur des piques à brochettes. Et hop, au barbecue. A défaut, faire des boulettes et les frire à la poêle.

- Fèves ou petits pois à la menthe : pour 6 personnes. 500 g de fèves écossées, 1 citron, 1 yaourt velouté ou de la crème fraîche liquide, huile d'olive, sel poivre, 1 beau bouquet de menthe. Cuire les fèves à l'eau bouillante environ 5 mn. Enlever la peau. Préparer la sauce avec le reste des ingrédients et la menthe ciselée. Servir frais.
Pour les petits pois : les faire cuire de la même manière 10 mn, puis les mixer avec la crème et le reste des ingrédients. Mettre en verrine et laisser au frais quelques heures avant de servir.

- Salade d'oranges menthe cannelle : Peler à vif les oranges, ajouter du sucre roux, de la canelle en poudre et de la menthe ciselée. Servir frais.

- Mojito : mon cocktail favori. Inventé par un pirate nommé Dragon, modernisé par la mafia cubaine pendant la prohibition, popularisé par Hemingway himself. Une contraction de mojadito (humide) et mojo (sauce cubaine). Dès la première gorgée, vous êtes à la bodeguita del medio, au milieu des senteurs et de la moiteur de la Havane.
Pour 1 verre : 5 cl de rhum blanc, 1 cs de sucre de canne liquide, 2 cs de jus de citron vert, 4 à 6 feuilles de menthe, environ 10 cl d'eau gazeuse (pas trop salée).
Dans un verre haut, mélanger les feuilles de menthe avec le sucre, en les écrasant bien, idéalement avec un pilon. Sinon, ciseler grossièrement la menthe. Ajouter le rhum et le jus de citron. Laisser macérer quelques minutes. Puis ajouter de la glace pilée et compléter avec l'eau gazeuse à votre goût. Déguster à la paille.



A la prochaine tonte de menthe, je m'attaque au sirop maison. D'autres suggestions ?

18.4.07

Trucs verts inclassables : DPA

Dernière étape du bilan vert, mais non la moins satisfaisante.
  • Limitation de l'usage de la voiture : ça marche super !

Objectif : limiter l'emission de gaz à effet de serre, et diminuer un poste important du budget.

Diagnostic : je me suis habituée aux transports en commun en vivant 5 ans à Paris sans voiture. En province, les dessertes sont moins pratiques, mais c'est très faisable. Je vais au boulot en train systématiquement, et ne circule dans Marseille qu'en transports en commun. La voiture est limitée aux déplacements professionnels dans les villages alentours non desservis. Pour les déplacements dans ma ville, je fais tout à pied ou à vélo (sauf pluie ou charges importantes). Très, très économique : un plein tous les 3 mois au lieu d'un par mois.

Plan d'action : demander à Loulou de bricoler mon porte-bagage pour que je puisse rammener mon gros sac de légumes à vélo.

  • Chauffage à 19° au lieu de 21° : ça marche super !

Objectif : même chose.

Diagnostic : consommation de gaz en chute libre : février 2006 : 7659 Kw/h - février 2007 : 4216 ! Avril 2006 : 2721 Kw/h - avril 2007 : 1450 ! Soit -45% en moyenne ! La limitation de la température et l'installation d'un thermostat y sont pour quelque chose (selon GDF, de l'ordre de 20%), mais il est évident que le côté spectaculaire est à attribuer à la douceur exceptionnelle de l'hiver. Je ne pourrais faire de comparaison valable que lors du prochain hiver normal (comment ça, y aura plus d'hiver froid ?). Mettre un pull et des chaussettes plutôt que de se ballader en tee-shirt et en tongs n'a rien de contraignant, pas plus que régler le thermostat à 16° la nuit ou quand on travaille.

Plan d'action : continuer.

  • Recyclage : ça marche.

Objectif : limiter la pollution liée à l'incinération des des déchets .

Diagnostic : la limitation du suremballe, du jetable et le tri sélectif nous permettent de ne remplir la poubelle que tous les 10 jours, au lieu de 2 fois par semaine. L'autocollant stop pub limite bien de 25% les déchets recyclés. Rien de contraignant. Faut dire que le spot d'apport volontaire est en face de la maison (décidemment, entre les commerces, la gare et le tri sélectif, ma maison est vraiment très bien située).

Plan d'action : essayer de composter les déchets alimentaires, maintenant que le jardin est en route. Trouver une solution pour les cannettes de verre, l'essentiel de notre recyclage. Peut-être se mettre à la Cornue, vendues en grande bouteilles, bio et produite par le mari de la responsable de l'association où Loulou répète avec son groupe (qui est aussi au bout de la rue, incredible), ce qui permettrait en plus de faire du commerce local équitable !

  • Consommation d'eau : à surveiller.

Objectif : limiter la consommation d'eau potable pour préserver les ressources.

Diagnostic : difficile à établir. Nous n'avions pas connaissance de notre consommation d'eau quand nous étions locataires, donc la comparaison est impossible jusqu'à réception de la facture 2007. Nous avons fait beaucoup de maçonnerie, qui a nécessité de l'eau en 2005/2006, mais nous avons le jardin cette année. L'impact de la diminution des douches et du récupérateur d'eau de pluie pour le jardin n'est pas mesurable pour l'instant.

Plan d'action : rester vigilant.

Bilan global : 100% positif, mais encore perfectible.

Objectif pour l'année à venir : Trouver des solutions pour l'électricité. En cas de réequipement domestique, privilégier les appareils de classe A, et faire attention aux appareils pourvus de veille (téléphone sans fil, four qui affiche l'heure,...), à défaut de pouvoir encore passer à l'énergie solaire. Surtout, bien évaluer les besoins avant d'acheter (meubles, travaux) pour éviter d'encombrer la maison avec des objets couteux et inutiles. Supprimer d'autres produits jetables.

Trucs verts à la cuisine : DPA

Analysons aujourd'hui la vague de verdure qui a submergé la cuisine.

Objectif : introduire une dose de bio dans notre alimentation, soutenir la production locale propre, sans boulverser le budget.

Diagnostic : le fonctionnement ne me pose aucun problème, j'achète désormais le plus possible à l'association (légumes, fruits, fromage de chèvre, oeufs, viande de boeuf, pain). Les produits sont vraiment frais et d'excellente qualité. Le coût est moins important qu'en supermarché, mais plus cher qu'au marché. Le bilan écologique est évidemment meilleur (agriculture propre, pas de transport). Et bonus pour le moral, ma participation volontaire aux distributions me permet de rencontrer des gens agréables et d'avoir le sentiment de servir à quelque chose. Et last but not least, je connais les gens qui me font manger.

Plan d'action : continuer.

  • Approvisionnement mi boutique bio/mi grande surface : ça marche.

Objectif : consommer au maximum des produits non raffinés (céréales complètes, ...) introuvables en grande surface, propres, soutenir les commerces de proximité. Le tout sans exploser le budget et en gardant une organisation acceptable.

Diagnostic : je découvre plein de produits nouveaux dans ma boutique bio du coin de la rue. J'achète en vrac le plus possible, avec un coût proche du traditionnel et un bonus sur le suremballage. Aucun avantage sur le local, ma région n'est pas productrice de céréales. Je garde la grande surface pour la droguerie, la boucherie et la crèmerie que je ne trouve pas à l'AMAP, la poissonnerie, les boissons, les conserves. J'ai peu de scrupules à continuer à faire une partie de mes courses en grande surface, parce que la mienne est petite (pas de rayon vêtements ni multi-media ), et que je peux y aller à pieds. Les employés des rayons frais sont toujours prêts à tailler le bout de gras et à parler des produits qu'ils ont sélectionnés.

Aucun inconvénient niveau organisation : avant, je faisais mes courses au marché pour les fruits et légumes, en hard-discount pour le reste, et en (très) grande surface pour les produits d'hygiène et cosmétiques. Je les fais toujours dans 3 endroits différents, dont 2 accessibles à pieds.

Plan d'action : arrêter d'acheter des trucs inutiles "pour essayer" à la boutique bio.

  • Yaourts maison : ça marche enfin !

Objectif : limiter les déchets non recyclables. Ma poubelle était remplie à moitié par les pots de yaourts.

Diagnostic : des débuts laborieux sans yaourtière. J'ai du me résoudre en acheter une (15 € d'occas, trouvable à 5 € sur les brocantes) les résultats étaient trop aléatoires avec la cocotte-minute. Je ne réalise pas vraiment d'économie puisque j'achetais des yaourts de marque d'enseigne non bio à 2,2 € les 16. J'achète pour la même quantité 2 bouteilles de lait de marque d'enseigne à 97cts le litre, soit une différence de 26 cts. Elle doit être largement comblée par l'électricité, le gaz pour chauffer le lait, et le nettoyage des pots. Mais mon objectif de diminution des déchets est parfaitement rempli : deux bouteilles de lait recyclables par semaine au lieu de 16 pots non recyclables.

Plan d'action : faire des yaourts aromatisés ou bio, de temps en temps (là, les économies sont plus importantes).

  • Limitation de la consommation de viande : peut mieux faire.

Objectif : limiter la consommation d'aliments dont la production a un fort impact écologique. Accessoirement, varier les sources de protéines et limiter les graisses animales.

Diagnostic : Apprivoiser le tofu a été un peu laborieux. Maintenant, je l'utilise beaucoup et j'ai découvert de nouvelles associations culinaires. Le seitan est plus facile à l'usage, j'aime beaucoup. Loulou ne grimace plus. Mais acheter du tofu bio (sinon ogm plus que probable) n'est pas forcément moins cher que de la viande " de base" (jambon, poulet, steack haché) qu'on achetait. Comme on en mange moins, on en mange aussi de la meilleure (agneau, veau, boeuf bio à l'AMAP, et plus de poisson). Les légumineuses sont vraiment plus économiques, mais j'ai encore du mal à les intégrer. Et puis, la trame alimentaire mise en place avec ma diet fait encore la part belle aux protéines, ce qui ne me permet pas de les limiter autant que je voudrais.

Plan d'action : penser au moins une fois par semaine aux légumineuses. Plonger sérieusement dans le bouquin de recettes "céréales et légumineuses" reçu à mon anniversaire.

Bilan global : positif à 80%. Notre alimentation est plus variée, plus équilibrée, avec des produits plus nobles. Mes comptes me montrent un surcoût de 200 € sur les 6 derniers mois. Mais il est largement du au fait que j'achète trop de choses inutiles au mag bio par envie de découvrir, et que je me suis trompée au début sur les ingrédients nouveaux. Je referai un point dans 3 mois. Et puis, si l'écart persiste, on dira que c'est le prix des convictions (33 € par mois, c'est pas la mort, en passant de Ed à Biocoop)!

Objectif pour l'année à venir : arrêter de stocker (encore) trop et d'acheter des produits non indispensables au mag bio.

17.4.07

Trucs verts d'entretien : DPA

Passons au rayon produits d'entretien. Je vous le dis tout de suite, le bilan est largement moins positif.
  • Liquide vaisselle de Raffa : ça marche mais !

Objectif : laver en limitant la pollution de l'eau et en utilisant des produits économiques et multi-usages.

Diagnostic : ça lave bien, mais la consistance est trop liquide. Plutôt économique, mais désagréable à l'usage.

Plan d'action : trouver une solution pour épaissir, sans utiliser d'ingrédient qui renchérissent trop le cout.

  • Nettoyant multi-usage de Raffa : ça marche !

Objectif : avoir un nettoyant désinfectant pschit-pschit pour la cuisine, la salle de bain, les wc, avec des produits économiques et polyvalents.

Diagnostic : ça marche nickel, on peut le parfumer comme on veut avec les huiles essentielles de son choix. Et j'adore le vinaigre blanc.

Plan d'action : continuer.

  • Lingettes micro-fibres : ça marche pas pour tout.

Objectif : économiser le produit et supprimer le jetable (sopalin)

Diagnostic : super pour le nettoyage de l'évier et de la robinetterie. Le calcaire se redépose vraiment moins vite. Moyen pour les vitres, je mets quand même du produit.

Plan d'action : nettoyer son évier régulièrement, pour changer. Tester une lingette pour le sol, pour voir si ça laisse moins de trace que le balai espagnol.

  • Noix de lavage : ça marche bof.

Objectif : faire une lessive non polluante et économique.

Diagnostic : ça lave super bien le linge propre. Le linge tâché doit impérativement être détaché avant lavage, et le linge blanc nécessite l'ajout de percarbonate de sodium. Pour augmenter l'action des noix, j'ajoute des cristaux de soude. C'est réellement économique (15 € le sac, qui va durer au moins 18 mois) mais ça complique beaucoup ma lessive. Loulou ne s'y retrouve pas et râle qu'il faut avoir fait polytechnique pour faire tourner une machine.

Plan d'action : voir si des balles de golf améliore la chose. Prier pour ne pas être obligé de virer le sac à la poubelle.

  • Vinaigre blanc : ça marche super !

Objectif : nettoyer les vitres, désinfecter la maison, remplacer l'adoucissant et le liquide de rinçage du lave-vaisselle.

Diagnostic : ça marche vraiment bien, pour un prix défiant toute concurrence (80 cts le litre). Mais Loulou n'aime pas l'odeur et refuse de l'utiliser pour les vitres, de croire que ça n'abîme pas sa panoplie de rocker (c'est vraiment rock'n'roll, le parfum muguet sur les fringues ?). Donc, usage limité malgré une efficacité réelle.

Plan d'action : Apprendre des techniques de manipulation mentale pour forcer Loulou à l'utiliser. Ou divorcer. Quoi que, non. Le divorce est à l'encontre des principes écologiques et de simplicité volontaire. On ne jette pas un truc qui peut encore servir, et dont la séparation occasionne des bouleversements sentimentalo-juridico-financier.

Bilan global : positif à 60%.

Objectif pour l'année à venir : Méditer sur l'inertie et la nécessité d'évoluer ensemble dans le couple. Sinon, trouver un modèle statistique permettant d'évaluer l'impact des prises de becs dans le couple.

Trucs verts à la salle de bains : DPA

Avril, dans la fonction publique, c'est le mois de l'évaluation-notation.
L'occasion de faire le point avec son chef de service sur l'année passée, et de fixer les objectifs de l'année à venir (qui est déja entamée d'1/3, mais passons). Diagnostic-Plan d'action, DPA, ça s'appelle.

J'ai décidé d'appliquer cette formule de champion à mes trucs verts. Histoire de vérifier si je ne les mettais pas en pratique sur la simple croyance "que c'est mieux", mais parce que ça marche vraiment. Commençons par la salle de bains.

  • Crème visage maison : ça marche !

Objectif : hydrater une peau mixte, sujette aux imperfections (affreux boutons, ça veut dire).

Diagnostic : après 4 mois d'essai, j'en suis toujours satisfaite. Hydratation impec, plutôt moins d'imperfections. Impossible de dire si c'est économique, puisque pour l'instant j'investis encore dans des produits nouveaux, et qu'étant multi-usages, leur coût est à répartir. Grosse flemme de calculer le coût du millilitre.

Plan d'action : trouver une formule gagnante pour l'été, l'actuelle risquant d'être un poil épaisse.

  • Déo pierre d'alun : ça marche !

Objectif : comment dire ... ne pas sentir sous les bras ?

Diagnostic : utilisé depuis septembre, les gens s'assoient toujours à côté de moi dans le train. Economie flagrante, la pierre m'a couté 9 € et dure 2 ans. Par contre, elle est fragile. Je l'ai faite tomber, et je suis désormais l'heureuse propriétaire de 3 petites pierres.

Plan d'action : ne rien changer, surveiller tout de même l'évolution cet été.

  • Savon d'Alep : ça marche !

Objectif : laver sans déssécher.

Diagnostic : utilisé depuis juin, ça marche super. La peau n'est pas plus sèche et j'adore l'odeur. Très économique (3€ pour 2 mois environ) par rapport au gel douche.

Plan d'action : aller faire un tour à la savonnerie à deux pas de chez moi, pour voir si leurs savons me conviennent aussi bien que le savon d'Alep. Permettra d'acheter local en plus !

  • Rhassoul et vinaigre en soin des cheveux : ça marche !

Objectif : réussir là où tous les soins du marché ont failli. Empêcher des cheveux fins de regraisser le lendemain du shampoing.

Diagnostic : cheveux qui regraissent moins vite, plus doux et brillants. Le vinaigre, même bio, est très économique par rapport à l'après-shampoing (5€ le litre, me durerait un peu plus d'un an si je le réservais uniquement à cet usage !). Le rhassoul aussi par rapport à un shampoing spécifique de marque. Mais je dois rajouter à l'addition le prix du débouchage de canalisation !

Plan d'action : Trouver une solution permettant de conserver ces avantages sans nicker la plomberie. J'expérimente en ce moment un moitié rhassoul/moitié shampoing de base.

  • Henné en coloration : ça marche !

Objectif : avoir une coloration proche de ma couleur d'origine, masquer les premiers cheveux blancs, avec un produit non aggressif, simple d'utilisation et économique.

Diagnostic : vraiment bon. J'ai enfin trouvé le mélange qui me permet de ne pas avoir les cheveux rouges. Excellent soin, les cheveux sont très doux, semblent plus épais (jusqu'au shampoing suivant, certes) et il n'y a pas le très pénible effet racine. Par contre, il faut prendre le coup de main pour ne pas en coller dans toute la salle de bains, sacrifier une serviette et se promener avec en guise de turban au moins 2 heures. Vraiment très économique (1,5 € par mois, contre 11 € pour une couleur du commerce). L'emballage carton est réduit au minimum, et recyclable.

Plan d'action : comme le rhassoul, le henné vient du Maroc. Difficile de croire qu'il est produit dans des conditions écologiques et équitables. Comment faire le bilan écologique global entre une coloration et un shampoing chimique (pas forcément produite enn France, d'ailleurs) et ces produits naturels transportés du Maroc ? Je me console en me disant que leur consommation étant moindre que celles des produits chimiques, ça reste avantageux. Et surtout, eux, ils sont efficaces, donc je crois que je les garderai quand même. Voir tout de même s'il n'ya pas une filière henné équitable !

  • Douche 1 fois par jour au lieu de 2 : ça marche !

Objectif : économiser l'eau , mon temps et mon film hydro-lipidique sans puer.

Diagnostic : lavage au lavabo le matin, douche le soir. Et verre à dent plutôt que rinçage au robinet. Aucune mouche ne me suit, et je gagne du temps le matin. Pour l'économie d'eau, je vérifierai sur la prochaine facture.


Plan d'action : continuer.

  • Démaquillant yeux : ça marche pas du tout !

Objectif : comme son nom l'indique, se démaquiller les yeux, mais en simplifiant l'opération pour économiser de l'argent, de l'emballage,... par l'utilisation d'huile et d'hydrolat.

Diagnostic : irration, allergie, brûlure,... l'huile sur les yeux, c'est pas bon pour moi !

Plan d'action : Acheter un démaquillant yeux sensibles. L'option cesser de se maquiller n'est pas retenue.

  • Gommage sucre-miel : ça marche !

Objectif : gommage du visage et du corps économique et simplifié.

Diagnostic : aussi efficace que les produits du commerce. Economie évidente mais non calculée car les ingrédients me servent en cuisine (1cs de miel/ 1 cs sucre pour le corps, 1 toute petite cs de miel/1cc de sucre pour le visage, une fois par semaine).

Plan d'action : continuer.

  • Masque visage maison : ça marche !

Objectif : resserer les pores, rafraichir le teint d'une peau mixte, avec des ingrédients polyvalents.

Diagnostic : Aussi efficace que les produits du commerce, avec même un avantage sur la fraicheur du teint avec le miel.

Plan d'action : transformer l'essai en en faisant régulièrement.

  • Divacup : ça marche !

Objectif : réduire les déchets liés aux protections périodiques, et apprendre à surmonter ses a priori.

Diagnostic : si, si, si, je l'ai fait ! Impensable il y a encore quelques mois pour cause d'a-priori violents. Et donc ? Rien à redire : sûre, efficace, écologique et économique à long terme.

Bilan : continuer.

Bilan global : 90% positif.

Objectifs pour l'année à venir : passer à la fabrication de lait corporel et de soin délassant pour les jambes.

25.11.06

Pragmatisme en action

J'ai lu récemment une interview d'un auteur que le Dr G. m'a conseillé. Christophe André, spécialiste des thérapies comportementales, en poste à l'hopital Sainte Anne à Paris, et auteur de multiples livres sur les émotions et l'estime de soi (je dois d'ailleurs écrire une chronique sur son dernier bouquin pour mes copines de galère : note pour plus tard, trouver un ouvrage sur la procrastination).
Le monsieur concluait sa démonstration par cette phrase "seuls l'honnêteté et le pragmatisme permettent d'avancer".

Je pourrais me tatouer cette maxime, à la place de la prière des alcooliques anonymes que j'avais prévue.
En ce qui me concerne, tout est là.
Honnêteté envers soi-même : regarder les choses en face, les examiner objectivement, sans enjoliver ni surtout sans noircir le tableau, ne pas laisser les émotions et les automatismes mener la réflexion à notre place; reconnaître et assumer ses envies;
Honnêteté envers les autres : leur appliquer le même traitement, ne pas laisser les apriori juger à notre place; leur accorder la place qu'ils méritent et pas plus;
Pragmatisme : chercher l'action juste pour soi, celle qui est le prolongement logique de notre effort d'honnêteté, qui permet d'atteindre simplement et efficacement les buts qu'on vient de se fixer.

Bien, maintenant que j'ai défini le programme, action.
Cette fin de mois est particulièrement galère financièrement. Il nous faut finir le mois avec les 50 € en liquide qui nous restent en poche.

Examinons honnêtement la situation : c'est emmerdant, ça suffit juste à faire les courses de la semaine. Plus d'essence, plus de métro, plus de magasine, plus d'autres dépenses permises, sauf à se mettre à découvert. Tiens, mais un petit découvert d'une semaine, n'est-ce pas une solution envisageable ? Est-ce que ça implique forcément la saisie sur salaire et la désapprobation de papa ? Non, et encore non, parce que papa n'a pas besoin de le savoir, et encore une fois non, parce que même s'il l'apprenait, il n'aurait pas ce genre de jugement.
J'ai déja une solution à portée de main.
Voyons s'il y en a d'autres. Est-ce que j'ai vraiment besoin de toutes ces autres dépenses ? L'essence, le métro, oui. Les magasines, non. Et les courses ? Est-ce que j'ai besoin de tout ce qu'il y a sur la liste ? Certainement pas. Les placards sont pleins (en bonne ex-obsessionnelle mais toujours prévoyante que je suis). On pourrait parfaitement se nourrir toute la semaine en n'achetant que quelques produits frais.

Yahou ! Je vais en profiter pour vider mes placards, ce qui me procure toujours un plaisir inavouable. Je vais faire de la cuisine inventive avec touskireste, je vais faire des économies en n'achetant pas de choses inutiles, et je vais régler mon problème simplement.

23.11.06

Variations sur le même thème

Dans mon panier bio de cette semaine, que des légumes que je connais et que j'aime.
En particulier le brocoli.
Oui, je vais céder à la tentation de la recette de cuisine. En même temps, je la range bien dans la catégorie Desperate housewife, donc j'y ai droit.
Je pourrais presque la ranger dans une nouvelle catégorie que je songe à inaugurer prochainement : quelque chose comme simple et efficace.

Car les recettes à suivre sont des illustrations du concept fouzytout. Tout quoi ? Touskireste dans ton frigo. Autrement dit, comment éviter la guerre bactériologique dans le frigo, en valorisant les restes pour leur éviter de finir à la poubelle. Le tri sélectif appliqué à la cuisine, en somme.

Exemple n°1 : la tartatout

  • des restes de brocolis vapeur
  • un rataillon de roquefort abandonné d'environ 200g
  • une brique de crème fraîche ouverte depuis je ne sais plus quand
  • un fond de paquet de noisettes
  • 2 oeufs
  • 8 cs d'huile
  • 200g de farine

Principe n°1, pour être sure de pouvoir réussir une tartatout en toute circonstance, toujours avoir des éléments de base : farine (je n'utilise plus que de la farine bise T80 depuis que je l'ai découverte), de l'huile et des oeufs frais (la tartatout n'a pas vocation à vous empoisonner).

Principe n° 2 : être exigeant sur la qualité et le gout, parce qu'on le vaut bien. Exit donc la pate toute faite qui suinte le beurre, place à la pate maison express : 200 g de farine, 8 cs d'huile de votre choix (huile d'olive pour les préparations à base de tomates, huile plus neutre pour les préparations à base de crème), un petit verre d'eau à ajuster pour obtenir la consistance voulue. Eventuellement, des herbes pour aromatiser, des graines de sésame, bref ce qu'on veut. C'est prêt en 3 mn, c'est bien moins gras que la pate toute faite, et c'est personnalisable à gogo.

Laisser la pate reposer le temps de préparer l'appareil fouzytout. Au cas particulier, le roquefort écrasé à la fourchette et mélangé à la crème fraiche et aux oeufs battus, auxquels on ajoute les brocolis cuits. Si vous avez d'autres touski (genre vieux lardons) c'est le moment de les ajouter.

Sinon, étaler la pate, la mettre dans un moule, verser l'appareil, et parsemer des noisettes concassées grossièrement. Au four th7 35 à 40 mn, et hop, c'est délicieux.

Exemple n°2 : la salade fousytout.

Si le four est en panne, pas de panique. Les restes de brocolis se recyclent très bien en salade-repas.

  • restes de brocolis vapeur
  • dès de jambon ou lardons oubliés, tofu proche de la péremption
  • gouda au cumin, ou tout morceau de fromage qui ne s'émiette pas trop
  • noix qui s'ennuient dans la corbeille à fruits

Principe n°1 et 2 appliqués à la salade : toujours avoir sous la main de quoi faire une bonne vinaigrette, comme du vinaigre balsamique, de l'huile de qualité, de la moutarde,...

Mettre tous les ingrédients dans le saladier. Versez la vinaigrette par dessus. Et hop, en 5 mn, vous avez un repas miam-miam, qui vous a fait éviter le gaspillage et économiser des sous. Moi, je dis bravo.