
22.9.07
Gommage Expresso.

30.8.07
Maudite galette
Chaque fois que je fais une galette de légumes/céréales, ça se termine en escagassée au fond de la poêle. J'ai tout essayé : faire cuire à couvert, mettre plus d'huile, cuire à feu doux, cuire à feu fort, faire des galettes plus petites... Rien à faire : je n'arrive jamais à les retourner sans les casser, et je me retrouve toujours avec un tas d'ingrédients non identifiables, mi-crus mi-cramés.
Je refuse de baisser les bras, parce que même pas présentables, ces petites galettes sont délicieuses, à la fois croustillantes autour et moelleuses dedans. Et super pratiques pour sublimer (lire "finir") les restes.
Voila la recette de base que j'utilise, après avoir croiser les informations de divers sites de cuisine bio-végé et tenter plusieurs versions.
Pour 8 petites galettes (2 ou 4 personnes):
- 100g de riz ( quinoa, semoule,…ou flocons de céréales à faire tremper dans du lait 15 mn)
- 100g de garniture au choix (oignon, ail, + légumes au choix, tofu, dés de jambon, dés de poulet, viande hachée…)
- 1 œuf
- Herbes et épices
- éventuellement fromage émietté(chèvre, feta, gruyère, parmesan)
Faire revenir l'oignon ou l'ail dans un peu d'huile, puis cuire les autres légumes coupés en très petits morceaux.
Dans un saladier, mélanger les céréales cuites aux légumes cuits et au reste des ingrédients, puis ajouter l'œuf battu. Rajouter une cuillère de farine pour lier si nécessaire.
Façonner 8 petites galettes, à faire dorer doucement sur chaque face dans une poêle bien huilée et chaude. Ne pas retourner la première face avant 5 mn. Surveiller la cuisson, à couvert pour des galettes moelleuses, à découvert pour des galettes croustillantes.
Je compte sur vous pour me dire où je me trompe, pour pouvoir enfin frimer moi aussi avec des galettes bien rondes, fermes et dorées à souhait, comme celles là. Et conjurer enfin la malédiction de la galette.
23.8.07
Eco-carnet
Magnifique. Je ne peux pas m'empêcher de songer qu'elle commercialise en même temps dans ses distributeurs automatiques des vignettes qui doivent faire la taille de 5 timbres, et qu'il y a surement mieux à faire dans d'autres domaines. Mais y a pas de petite écologie.
13.7.07
Du flexitarisme et des végébergines farcies.
- 2 aubergines
- 1 bloc de seitan (moi j'adore le "grill" de Lima)
- 1 oignon
- 2 tomates
- 2 gousses d'ail
- coriandre ou persil
- 1/2 cc de canelle
- 1 cc bombée de cumin
- 2 cs de pignons de pin
- 2 cs de raisins secs
- huile d'olive
29.6.07
Crème fluide peau mixte.
J'ai modifié les proportions huiles/eau et les ingrédients pour obtenir une crème bien hydratante, un peu moins nourrissante, qui pénètre immédiatemment et sans sensation de gras ( faire l'emulsion huile dans eau plutôt que eau dans huile).
- 28 ml de gel d'aloé vera (retenu pour son excellent effet hydratant, mais produit aux vertus multiples)
- 42 ml hydrolat d'hammamelis (astreingent, régularise les peaux mixtes, apaisant pour les peaux sensibles)
- 1/16 cc de borax (aide à l'emulsion)
Phase huileuse :
- 15 ml d'huile de jojoba (cire proche du sébum humain, convient à toutes les peaux, pénètre rapidement)
- 4 ml d'huile de figuier de barbarie (prévention des rides)
- 4 ml de beurre de karité (cicatrisant, anti-inflammatoire, assouplit la peau)
- 6 g de cire émulsifiante
Actifs et conservateurs :
- 4 gouttes d'huile essentielle de palmarosa (antibactérien et antifongique puissant, cicatrisant, préconisée pour l'acné, c'est elle qui marche le mieux pour soigner mes boutons, odeur très fleurie que j'apprécie moyennement)
- 4 gouttes d'huile essentielle d'encens (cicatrisante, préconisée comme anti-âge, odeur chaude et épicée, on lui attribue en plus des vertus anti-dépressive, ça ne gâche rien !)
- 2 gouttes d'huile de résine de benjoin (cicatrisante, adoucissante, tonifiant cutané, on l'utilise souvent comme fixateur de parfum. Moi j'adore son odeur indescriptible, chaude, boisée et légèrement vanillée en même temps. Se marie bien avec l'encens et couvre celle de palmarosa)
- 10 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse pour la conservation.
Chauffer la phase huileuse au bain-marie jusqu'à fusion complète (autour de 65°). Bien mélanger la phase acqueuse, la chauffer très légèrement au bain marie et introduire progressivement l'huile dans l'eau en fouettant, jusqu'à obtenir une emulsion bien stable.
J'attends de tester mon acide stéarique pour voir si je peux obtenir une émulsion encore plus agréable au toucher, mais celle là est déja très bien.
Je ne me considère pas comme suffisamment sachante en aromathérapie pour faire de doctes mises en garde sur l'usage des huiles essentielles, mais tout de même : pensez à faire des tests d'allergie, attention aux brulures, vérifiez vos dosages, et interdiction pour les femmes enceintes et allaitantes !
17.6.07
Invasion de menthe
- Concombres à la menthe :
éplucher et couper en cubes 2 petits concombres, ajouter un yaourt velouté, 1 cs d'huile d'olive, 2 cs de jus de citron, sel, poivre et de la menthe ciselée à volonté. Servir ultra-frais. En rajoutant des tomates et des oignons finement coupés, vous obtenez une raita indienne géniale pour l'été.
- Crumble chèvre courgette menthe.
- Brochettes de kefta : pour 8 à 10 brochettes : 500g de viande hachée boeuf ou agneau), 1 oeuf, 1 oignon haché finement, 1 cc de cumin, 1 cc de paprika, 1/2 cc de piment de cayenne, plein de menthe ciselée. Mélanger le tout à la main, et former des saucisses, que vous enfilez sur des piques à brochettes. Et hop, au barbecue. A défaut, faire des boulettes et les frire à la poêle.
- Fèves ou petits pois à la menthe : pour 6 personnes. 500 g de fèves écossées, 1 citron, 1 yaourt velouté ou de la crème fraîche liquide, huile d'olive, sel poivre, 1 beau bouquet de menthe. Cuire les fèves à l'eau bouillante environ 5 mn. Enlever la peau. Préparer la sauce avec le reste des ingrédients et la menthe ciselée. Servir frais.
Pour les petits pois : les faire cuire de la même manière 10 mn, puis les mixer avec la crème et le reste des ingrédients. Mettre en verrine et laisser au frais quelques heures avant de servir.
18.4.07
Trucs verts inclassables : DPA
- Limitation de l'usage de la voiture : ça marche super !
Objectif : limiter l'emission de gaz à effet de serre, et diminuer un poste important du budget.
Diagnostic : je me suis habituée aux transports en commun en vivant 5 ans à Paris sans voiture. En province, les dessertes sont moins pratiques, mais c'est très faisable. Je vais au boulot en train systématiquement, et ne circule dans Marseille qu'en transports en commun. La voiture est limitée aux déplacements professionnels dans les villages alentours non desservis. Pour les déplacements dans ma ville, je fais tout à pied ou à vélo (sauf pluie ou charges importantes). Très, très économique : un plein tous les 3 mois au lieu d'un par mois.
Plan d'action : demander à Loulou de bricoler mon porte-bagage pour que je puisse rammener mon gros sac de légumes à vélo.
- Chauffage à 19° au lieu de 21° : ça marche super !
Objectif : même chose.
Diagnostic : consommation de gaz en chute libre : février 2006 : 7659 Kw/h - février 2007 : 4216 ! Avril 2006 : 2721 Kw/h - avril 2007 : 1450 ! Soit -45% en moyenne ! La limitation de la température et l'installation d'un thermostat y sont pour quelque chose (selon GDF, de l'ordre de 20%), mais il est évident que le côté spectaculaire est à attribuer à la douceur exceptionnelle de l'hiver. Je ne pourrais faire de comparaison valable que lors du prochain hiver normal (comment ça, y aura plus d'hiver froid ?). Mettre un pull et des chaussettes plutôt que de se ballader en tee-shirt et en tongs n'a rien de contraignant, pas plus que régler le thermostat à 16° la nuit ou quand on travaille.
Plan d'action : continuer.
- Recyclage : ça marche.
Objectif : limiter la pollution liée à l'incinération des des déchets .
Diagnostic : la limitation du suremballe, du jetable et le tri sélectif nous permettent de ne remplir la poubelle que tous les 10 jours, au lieu de 2 fois par semaine. L'autocollant stop pub limite bien de 25% les déchets recyclés. Rien de contraignant. Faut dire que le spot d'apport volontaire est en face de la maison (décidemment, entre les commerces, la gare et le tri sélectif, ma maison est vraiment très bien située).
Plan d'action : essayer de composter les déchets alimentaires, maintenant que le jardin est en route. Trouver une solution pour les cannettes de verre, l'essentiel de notre recyclage. Peut-être se mettre à la Cornue, vendues en grande bouteilles, bio et produite par le mari de la responsable de l'association où Loulou répète avec son groupe (qui est aussi au bout de la rue, incredible), ce qui permettrait en plus de faire du commerce local équitable !
- Consommation d'eau : à surveiller.
Objectif : limiter la consommation d'eau potable pour préserver les ressources.
Diagnostic : difficile à établir. Nous n'avions pas connaissance de notre consommation d'eau quand nous étions locataires, donc la comparaison est impossible jusqu'à réception de la facture 2007. Nous avons fait beaucoup de maçonnerie, qui a nécessité de l'eau en 2005/2006, mais nous avons le jardin cette année. L'impact de la diminution des douches et du récupérateur d'eau de pluie pour le jardin n'est pas mesurable pour l'instant.
Plan d'action : rester vigilant.
Bilan global : 100% positif, mais encore perfectible.
Objectif pour l'année à venir : Trouver des solutions pour l'électricité. En cas de réequipement domestique, privilégier les appareils de classe A, et faire attention aux appareils pourvus de veille (téléphone sans fil, four qui affiche l'heure,...), à défaut de pouvoir encore passer à l'énergie solaire. Surtout, bien évaluer les besoins avant d'acheter (meubles, travaux) pour éviter d'encombrer la maison avec des objets couteux et inutiles. Supprimer d'autres produits jetables.
Trucs verts à la cuisine : DPA
Objectif : introduire une dose de bio dans notre alimentation, soutenir la production locale propre, sans boulverser le budget.
Diagnostic : le fonctionnement ne me pose aucun problème, j'achète désormais le plus possible à l'association (légumes, fruits, fromage de chèvre, oeufs, viande de boeuf, pain). Les produits sont vraiment frais et d'excellente qualité. Le coût est moins important qu'en supermarché, mais plus cher qu'au marché. Le bilan écologique est évidemment meilleur (agriculture propre, pas de transport). Et bonus pour le moral, ma participation volontaire aux distributions me permet de rencontrer des gens agréables et d'avoir le sentiment de servir à quelque chose. Et last but not least, je connais les gens qui me font manger.
Plan d'action : continuer.
- Approvisionnement mi boutique bio/mi grande surface : ça marche.
Objectif : consommer au maximum des produits non raffinés (céréales complètes, ...) introuvables en grande surface, propres, soutenir les commerces de proximité. Le tout sans exploser le budget et en gardant une organisation acceptable.
Diagnostic : je découvre plein de produits nouveaux dans ma boutique bio du coin de la rue. J'achète en vrac le plus possible, avec un coût proche du traditionnel et un bonus sur le suremballage. Aucun avantage sur le local, ma région n'est pas productrice de céréales. Je garde la grande surface pour la droguerie, la boucherie et la crèmerie que je ne trouve pas à l'AMAP, la poissonnerie, les boissons, les conserves. J'ai peu de scrupules à continuer à faire une partie de mes courses en grande surface, parce que la mienne est petite (pas de rayon vêtements ni multi-media ), et que je peux y aller à pieds. Les employés des rayons frais sont toujours prêts à tailler le bout de gras et à parler des produits qu'ils ont sélectionnés.
Aucun inconvénient niveau organisation : avant, je faisais mes courses au marché pour les fruits et légumes, en hard-discount pour le reste, et en (très) grande surface pour les produits d'hygiène et cosmétiques. Je les fais toujours dans 3 endroits différents, dont 2 accessibles à pieds.
Plan d'action : arrêter d'acheter des trucs inutiles "pour essayer" à la boutique bio.
- Yaourts maison : ça marche enfin !
Objectif : limiter les déchets non recyclables. Ma poubelle était remplie à moitié par les pots de yaourts.
Diagnostic : des débuts laborieux sans yaourtière. J'ai du me résoudre en acheter une (15 € d'occas, trouvable à 5 € sur les brocantes) les résultats étaient trop aléatoires avec la cocotte-minute. Je ne réalise pas vraiment d'économie puisque j'achetais des yaourts de marque d'enseigne non bio à 2,2 € les 16. J'achète pour la même quantité 2 bouteilles de lait de marque d'enseigne à 97cts le litre, soit une différence de 26 cts. Elle doit être largement comblée par l'électricité, le gaz pour chauffer le lait, et le nettoyage des pots. Mais mon objectif de diminution des déchets est parfaitement rempli : deux bouteilles de lait recyclables par semaine au lieu de 16 pots non recyclables.
Plan d'action : faire des yaourts aromatisés ou bio, de temps en temps (là, les économies sont plus importantes).
- Limitation de la consommation de viande : peut mieux faire.
Objectif : limiter la consommation d'aliments dont la production a un fort impact écologique. Accessoirement, varier les sources de protéines et limiter les graisses animales.
Diagnostic : Apprivoiser le tofu a été un peu laborieux. Maintenant, je l'utilise beaucoup et j'ai découvert de nouvelles associations culinaires. Le seitan est plus facile à l'usage, j'aime beaucoup. Loulou ne grimace plus. Mais acheter du tofu bio (sinon ogm plus que probable) n'est pas forcément moins cher que de la viande " de base" (jambon, poulet, steack haché) qu'on achetait. Comme on en mange moins, on en mange aussi de la meilleure (agneau, veau, boeuf bio à l'AMAP, et plus de poisson). Les légumineuses sont vraiment plus économiques, mais j'ai encore du mal à les intégrer. Et puis, la trame alimentaire mise en place avec ma diet fait encore la part belle aux protéines, ce qui ne me permet pas de les limiter autant que je voudrais.
Plan d'action : penser au moins une fois par semaine aux légumineuses. Plonger sérieusement dans le bouquin de recettes "céréales et légumineuses" reçu à mon anniversaire.
Bilan global : positif à 80%. Notre alimentation est plus variée, plus équilibrée, avec des produits plus nobles. Mes comptes me montrent un surcoût de 200 € sur les 6 derniers mois. Mais il est largement du au fait que j'achète trop de choses inutiles au mag bio par envie de découvrir, et que je me suis trompée au début sur les ingrédients nouveaux. Je referai un point dans 3 mois. Et puis, si l'écart persiste, on dira que c'est le prix des convictions (33 € par mois, c'est pas la mort, en passant de Ed à Biocoop)!
Objectif pour l'année à venir : arrêter de stocker (encore) trop et d'acheter des produits non indispensables au mag bio.
17.4.07
Trucs verts d'entretien : DPA
Objectif : laver en limitant la pollution de l'eau et en utilisant des produits économiques et multi-usages.
Diagnostic : ça lave bien, mais la consistance est trop liquide. Plutôt économique, mais désagréable à l'usage.
Plan d'action : trouver une solution pour épaissir, sans utiliser d'ingrédient qui renchérissent trop le cout.
Objectif : avoir un nettoyant désinfectant pschit-pschit pour la cuisine, la salle de bain, les wc, avec des produits économiques et polyvalents.
Diagnostic : ça marche nickel, on peut le parfumer comme on veut avec les huiles essentielles de son choix. Et j'adore le vinaigre blanc.
Plan d'action : continuer.
- Lingettes micro-fibres : ça marche pas pour tout.
Objectif : économiser le produit et supprimer le jetable (sopalin)
Diagnostic : super pour le nettoyage de l'évier et de la robinetterie. Le calcaire se redépose vraiment moins vite. Moyen pour les vitres, je mets quand même du produit.
Plan d'action : nettoyer son évier régulièrement, pour changer. Tester une lingette pour le sol, pour voir si ça laisse moins de trace que le balai espagnol.
- Noix de lavage : ça marche bof.
Objectif : faire une lessive non polluante et économique.
Diagnostic : ça lave super bien le linge propre. Le linge tâché doit impérativement être détaché avant lavage, et le linge blanc nécessite l'ajout de percarbonate de sodium. Pour augmenter l'action des noix, j'ajoute des cristaux de soude. C'est réellement économique (15 € le sac, qui va durer au moins 18 mois) mais ça complique beaucoup ma lessive. Loulou ne s'y retrouve pas et râle qu'il faut avoir fait polytechnique pour faire tourner une machine.
Plan d'action : voir si des balles de golf améliore la chose. Prier pour ne pas être obligé de virer le sac à la poubelle.
- Vinaigre blanc : ça marche super !
Objectif : nettoyer les vitres, désinfecter la maison, remplacer l'adoucissant et le liquide de rinçage du lave-vaisselle.
Diagnostic : ça marche vraiment bien, pour un prix défiant toute concurrence (80 cts le litre). Mais Loulou n'aime pas l'odeur et refuse de l'utiliser pour les vitres, de croire que ça n'abîme pas sa panoplie de rocker (c'est vraiment rock'n'roll, le parfum muguet sur les fringues ?). Donc, usage limité malgré une efficacité réelle.
Plan d'action : Apprendre des techniques de manipulation mentale pour forcer Loulou à l'utiliser. Ou divorcer. Quoi que, non. Le divorce est à l'encontre des principes écologiques et de simplicité volontaire. On ne jette pas un truc qui peut encore servir, et dont la séparation occasionne des bouleversements sentimentalo-juridico-financier.
Bilan global : positif à 60%.
Objectif pour l'année à venir : Méditer sur l'inertie et la nécessité d'évoluer ensemble dans le couple. Sinon, trouver un modèle statistique permettant d'évaluer l'impact des prises de becs dans le couple.
Trucs verts à la salle de bains : DPA
L'occasion de faire le point avec son chef de service sur l'année passée, et de fixer les objectifs de l'année à venir (qui est déja entamée d'1/3, mais passons). Diagnostic-Plan d'action, DPA, ça s'appelle.
J'ai décidé d'appliquer cette formule de champion à mes trucs verts. Histoire de vérifier si je ne les mettais pas en pratique sur la simple croyance "que c'est mieux", mais parce que ça marche vraiment. Commençons par la salle de bains.
- Crème visage maison : ça marche !
Objectif : hydrater une peau mixte, sujette aux imperfections (affreux boutons, ça veut dire).
Diagnostic : après 4 mois d'essai, j'en suis toujours satisfaite. Hydratation impec, plutôt moins d'imperfections. Impossible de dire si c'est économique, puisque pour l'instant j'investis encore dans des produits nouveaux, et qu'étant multi-usages, leur coût est à répartir. Grosse flemme de calculer le coût du millilitre.
Plan d'action : trouver une formule gagnante pour l'été, l'actuelle risquant d'être un poil épaisse.
- Déo pierre d'alun : ça marche !
Objectif : comment dire ... ne pas sentir sous les bras ?
Diagnostic : utilisé depuis septembre, les gens s'assoient toujours à côté de moi dans le train. Economie flagrante, la pierre m'a couté 9 € et dure 2 ans. Par contre, elle est fragile. Je l'ai faite tomber, et je suis désormais l'heureuse propriétaire de 3 petites pierres.
Plan d'action : ne rien changer, surveiller tout de même l'évolution cet été.
- Savon d'Alep : ça marche !
Objectif : laver sans déssécher.
Diagnostic : utilisé depuis juin, ça marche super. La peau n'est pas plus sèche et j'adore l'odeur. Très économique (3€ pour 2 mois environ) par rapport au gel douche.
Plan d'action : aller faire un tour à la savonnerie à deux pas de chez moi, pour voir si leurs savons me conviennent aussi bien que le savon d'Alep. Permettra d'acheter local en plus !
- Rhassoul et vinaigre en soin des cheveux : ça marche !
Objectif : réussir là où tous les soins du marché ont failli. Empêcher des cheveux fins de regraisser le lendemain du shampoing.
Diagnostic : cheveux qui regraissent moins vite, plus doux et brillants. Le vinaigre, même bio, est très économique par rapport à l'après-shampoing (5€ le litre, me durerait un peu plus d'un an si je le réservais uniquement à cet usage !). Le rhassoul aussi par rapport à un shampoing spécifique de marque. Mais je dois rajouter à l'addition le prix du débouchage de canalisation !
Plan d'action : Trouver une solution permettant de conserver ces avantages sans nicker la plomberie. J'expérimente en ce moment un moitié rhassoul/moitié shampoing de base.
- Henné en coloration : ça marche !
Objectif : avoir une coloration proche de ma couleur d'origine, masquer les premiers cheveux blancs, avec un produit non aggressif, simple d'utilisation et économique.
Diagnostic : vraiment bon. J'ai enfin trouvé le mélange qui me permet de ne pas avoir les cheveux rouges. Excellent soin, les cheveux sont très doux, semblent plus épais (jusqu'au shampoing suivant, certes) et il n'y a pas le très pénible effet racine. Par contre, il faut prendre le coup de main pour ne pas en coller dans toute la salle de bains, sacrifier une serviette et se promener avec en guise de turban au moins 2 heures. Vraiment très économique (1,5 € par mois, contre 11 € pour une couleur du commerce). L'emballage carton est réduit au minimum, et recyclable.
Plan d'action : comme le rhassoul, le henné vient du Maroc. Difficile de croire qu'il est produit dans des conditions écologiques et équitables. Comment faire le bilan écologique global entre une coloration et un shampoing chimique (pas forcément produite enn France, d'ailleurs) et ces produits naturels transportés du Maroc ? Je me console en me disant que leur consommation étant moindre que celles des produits chimiques, ça reste avantageux. Et surtout, eux, ils sont efficaces, donc je crois que je les garderai quand même. Voir tout de même s'il n'ya pas une filière henné équitable !
- Douche 1 fois par jour au lieu de 2 : ça marche !
Objectif : économiser l'eau , mon temps et mon film hydro-lipidique sans puer.
Diagnostic : lavage au lavabo le matin, douche le soir. Et verre à dent plutôt que rinçage au robinet. Aucune mouche ne me suit, et je gagne du temps le matin. Pour l'économie d'eau, je vérifierai sur la prochaine facture.
Plan d'action : continuer.
- Démaquillant yeux : ça marche pas du tout !
Objectif : comme son nom l'indique, se démaquiller les yeux, mais en simplifiant l'opération pour économiser de l'argent, de l'emballage,... par l'utilisation d'huile et d'hydrolat.
Diagnostic : irration, allergie, brûlure,... l'huile sur les yeux, c'est pas bon pour moi !
Plan d'action : Acheter un démaquillant yeux sensibles. L'option cesser de se maquiller n'est pas retenue.
- Gommage sucre-miel : ça marche !
Objectif : gommage du visage et du corps économique et simplifié.
Diagnostic : aussi efficace que les produits du commerce. Economie évidente mais non calculée car les ingrédients me servent en cuisine (1cs de miel/ 1 cs sucre pour le corps, 1 toute petite cs de miel/1cc de sucre pour le visage, une fois par semaine).
Plan d'action : continuer.
- Masque visage maison : ça marche !
Objectif : resserer les pores, rafraichir le teint d'une peau mixte, avec des ingrédients polyvalents.
Diagnostic : Aussi efficace que les produits du commerce, avec même un avantage sur la fraicheur du teint avec le miel.
Plan d'action : transformer l'essai en en faisant régulièrement.
- Divacup : ça marche !
Objectif : réduire les déchets liés aux protections périodiques, et apprendre à surmonter ses a priori.
Diagnostic : si, si, si, je l'ai fait ! Impensable il y a encore quelques mois pour cause d'a-priori violents. Et donc ? Rien à redire : sûre, efficace, écologique et économique à long terme.
Bilan : continuer.
Bilan global : 90% positif.
Objectifs pour l'année à venir : passer à la fabrication de lait corporel et de soin délassant pour les jambes.
25.11.06
Pragmatisme en action
23.11.06
Variations sur le même thème
En particulier le brocoli.
Oui, je vais céder à la tentation de la recette de cuisine. En même temps, je la range bien dans la catégorie Desperate housewife, donc j'y ai droit.
Exemple n°1 : la tartatout
- des restes de brocolis vapeur
- un rataillon de roquefort abandonné d'environ 200g
- une brique de crème fraîche ouverte depuis je ne sais plus quand
- un fond de paquet de noisettes
- 2 oeufs
- 8 cs d'huile
- 200g de farine
Principe n°1, pour être sure de pouvoir réussir une tartatout en toute circonstance, toujours avoir des éléments de base : farine (je n'utilise plus que de la farine bise T80 depuis que je l'ai découverte), de l'huile et des oeufs frais (la tartatout n'a pas vocation à vous empoisonner).
Principe n° 2 : être exigeant sur la qualité et le gout, parce qu'on le vaut bien. Exit donc la pate toute faite qui suinte le beurre, place à la pate maison express : 200 g de farine, 8 cs d'huile de votre choix (huile d'olive pour les préparations à base de tomates, huile plus neutre pour les préparations à base de crème), un petit verre d'eau à ajuster pour obtenir la consistance voulue. Eventuellement, des herbes pour aromatiser, des graines de sésame, bref ce qu'on veut. C'est prêt en 3 mn, c'est bien moins gras que la pate toute faite, et c'est personnalisable à gogo.
Laisser la pate reposer le temps de préparer l'appareil fouzytout. Au cas particulier, le roquefort écrasé à la fourchette et mélangé à la crème fraiche et aux oeufs battus, auxquels on ajoute les brocolis cuits. Si vous avez d'autres touski (genre vieux lardons) c'est le moment de les ajouter.
Sinon, étaler la pate, la mettre dans un moule, verser l'appareil, et parsemer des noisettes concassées grossièrement. Au four th7 35 à 40 mn, et hop, c'est délicieux.
Exemple n°2 : la salade fousytout.
Si le four est en panne, pas de panique. Les restes de brocolis se recyclent très bien en salade-repas.
- restes de brocolis vapeur
- dès de jambon ou lardons oubliés, tofu proche de la péremption
- gouda au cumin, ou tout morceau de fromage qui ne s'émiette pas trop
- noix qui s'ennuient dans la corbeille à fruits
Principe n°1 et 2 appliqués à la salade : toujours avoir sous la main de quoi faire une bonne vinaigrette, comme du vinaigre balsamique, de l'huile de qualité, de la moutarde,...
Mettre tous les ingrédients dans le saladier. Versez la vinaigrette par dessus. Et hop, en 5 mn, vous avez un repas miam-miam, qui vous a fait éviter le gaspillage et économiser des sous. Moi, je dis bravo.

