Objectif : introduire une dose de bio dans notre alimentation, soutenir la production locale propre, sans boulverser le budget.
Diagnostic : le fonctionnement ne me pose aucun problème, j'achète désormais le plus possible à l'association (légumes, fruits, fromage de chèvre, oeufs, viande de boeuf, pain). Les produits sont vraiment frais et d'excellente qualité. Le coût est moins important qu'en supermarché, mais plus cher qu'au marché. Le bilan écologique est évidemment meilleur (agriculture propre, pas de transport). Et bonus pour le moral, ma participation volontaire aux distributions me permet de rencontrer des gens agréables et d'avoir le sentiment de servir à quelque chose. Et last but not least, je connais les gens qui me font manger.
Plan d'action : continuer.
- Approvisionnement mi boutique bio/mi grande surface : ça marche.
Objectif : consommer au maximum des produits non raffinés (céréales complètes, ...) introuvables en grande surface, propres, soutenir les commerces de proximité. Le tout sans exploser le budget et en gardant une organisation acceptable.
Diagnostic : je découvre plein de produits nouveaux dans ma boutique bio du coin de la rue. J'achète en vrac le plus possible, avec un coût proche du traditionnel et un bonus sur le suremballage. Aucun avantage sur le local, ma région n'est pas productrice de céréales. Je garde la grande surface pour la droguerie, la boucherie et la crèmerie que je ne trouve pas à l'AMAP, la poissonnerie, les boissons, les conserves. J'ai peu de scrupules à continuer à faire une partie de mes courses en grande surface, parce que la mienne est petite (pas de rayon vêtements ni multi-media ), et que je peux y aller à pieds. Les employés des rayons frais sont toujours prêts à tailler le bout de gras et à parler des produits qu'ils ont sélectionnés.
Aucun inconvénient niveau organisation : avant, je faisais mes courses au marché pour les fruits et légumes, en hard-discount pour le reste, et en (très) grande surface pour les produits d'hygiène et cosmétiques. Je les fais toujours dans 3 endroits différents, dont 2 accessibles à pieds.
Plan d'action : arrêter d'acheter des trucs inutiles "pour essayer" à la boutique bio.
- Yaourts maison : ça marche enfin !
Objectif : limiter les déchets non recyclables. Ma poubelle était remplie à moitié par les pots de yaourts.
Diagnostic : des débuts laborieux sans yaourtière. J'ai du me résoudre en acheter une (15 € d'occas, trouvable à 5 € sur les brocantes) les résultats étaient trop aléatoires avec la cocotte-minute. Je ne réalise pas vraiment d'économie puisque j'achetais des yaourts de marque d'enseigne non bio à 2,2 € les 16. J'achète pour la même quantité 2 bouteilles de lait de marque d'enseigne à 97cts le litre, soit une différence de 26 cts. Elle doit être largement comblée par l'électricité, le gaz pour chauffer le lait, et le nettoyage des pots. Mais mon objectif de diminution des déchets est parfaitement rempli : deux bouteilles de lait recyclables par semaine au lieu de 16 pots non recyclables.
Plan d'action : faire des yaourts aromatisés ou bio, de temps en temps (là, les économies sont plus importantes).
- Limitation de la consommation de viande : peut mieux faire.
Objectif : limiter la consommation d'aliments dont la production a un fort impact écologique. Accessoirement, varier les sources de protéines et limiter les graisses animales.
Diagnostic : Apprivoiser le tofu a été un peu laborieux. Maintenant, je l'utilise beaucoup et j'ai découvert de nouvelles associations culinaires. Le seitan est plus facile à l'usage, j'aime beaucoup. Loulou ne grimace plus. Mais acheter du tofu bio (sinon ogm plus que probable) n'est pas forcément moins cher que de la viande " de base" (jambon, poulet, steack haché) qu'on achetait. Comme on en mange moins, on en mange aussi de la meilleure (agneau, veau, boeuf bio à l'AMAP, et plus de poisson). Les légumineuses sont vraiment plus économiques, mais j'ai encore du mal à les intégrer. Et puis, la trame alimentaire mise en place avec ma diet fait encore la part belle aux protéines, ce qui ne me permet pas de les limiter autant que je voudrais.
Plan d'action : penser au moins une fois par semaine aux légumineuses. Plonger sérieusement dans le bouquin de recettes "céréales et légumineuses" reçu à mon anniversaire.
Bilan global : positif à 80%. Notre alimentation est plus variée, plus équilibrée, avec des produits plus nobles. Mes comptes me montrent un surcoût de 200 € sur les 6 derniers mois. Mais il est largement du au fait que j'achète trop de choses inutiles au mag bio par envie de découvrir, et que je me suis trompée au début sur les ingrédients nouveaux. Je referai un point dans 3 mois. Et puis, si l'écart persiste, on dira que c'est le prix des convictions (33 € par mois, c'est pas la mort, en passant de Ed à Biocoop)!
Objectif pour l'année à venir : arrêter de stocker (encore) trop et d'acheter des produits non indispensables au mag bio.
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