
Le soleil est là, le vent ne souffle plus, il me vient des envies de terrasses de café... C'est le printemps ! Il fait beau même à Paris !
Entre la saison et la réeducation alimentaire, je suis toute guillerette. Ce matin, j'ai été prise d'une frénésie de poubelle, j'ai jeté tout ce qui m'encombrait et que j'avais la flemme de ranger depuis des semaines. J'ai donné des tas de fringues que je gardais pour quand j'aurais maigri !
Je n'ai plus envie d'attendre ça pour m'autoriser à avoir des envies, et à les mettre en oeuvre.
Bon, ok, là j'ai envie d'un tatouage en bas de rein, mais faut quand même que j'admette qu'avec les vergetures, ça va pas le faire !
Dans le genre moins radical et plus poisson rouge (hé hé, Nath ;) ), j'ai planté des narcisses et des freesias sur mon balcon. Les fleurs de printemps sont mes préférées, ça fait des années qu'on dit qu'on va en planter, et des années qu'on laisse passer la saison. Ca m'a fait un beau dimanche, et ça me fait des jolis matin quand j'ouvre la fenêtre. Y a pas de raison de se priver !
Ce midi, petite avancée dans la réeducation. Habituellement, je me torture l'esprit pour savoir où je vais pouvoir manger le midi, pour trouver un resto ou un snack qui me fournisse des crudités, de la viande, des féculents ou légumes sans gras, un laitage et un petit fruit, le tout pour 10 € environ. Généralement, ça finit chez le traiteur chinois, avec salade vietnamienne, riz blanc, brochette de poulet et pas de dessert. S'en suit un calcul des aliments qui manquaient et de ceux qui étaient en trop, avec scan mental du placard et du frigo pour trouver comment réparer le soir les carences et excés du midi. Epuisant, et en plus, je mange toujours la même chose.
Ce matin, voyant le beau soleil, j'ai décidé que je mangerai un sandwich. Ca fait des années que ça ne m'est pas arrivé ! Je me suis tranquillement installé sur un banc du parc Monceau, au soleil, et j'ai dégusté mon sandwich jambon-fromage-tomate-salade-mayo, tranquille ! J'ai même laissé la moitié du yaourt ! (Pourtant, à 7,9 € le sandwich-evian-yaourt, y avait de quoi racler tout le pot de yaourt !)
J'ai conscience que cet épisode peut paraître d'une banalité affligeante, mais pour moi, c'est une vraie révolution. Il me reste à travailler sur le fait que je pense encore à mon repas du midi dès le matin, quand je mange à l'extérieur. J'ai toujours le souci de faire un repas "correct, même si cette fois je veux qu'il soit correct sur le plan du plaisir gustatif.
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