13.7.07

Du flexitarisme et des végébergines farcies.

Dans la série "mofidions notre consommation pour l'adapter à nos besoins en étant conscient de l'impact écologique de nos gestes" , l'épisode du jour : Mel n'arrive pas à se passer de viande autant qu'elle le voudrait.

Je m'étais fixé un objectif de deux fois par semaines, pour toutes les raisons évoquées ici. J'ai diminué et varié les viandes, mais je reste bien au dessus. Je mange du tofu ou du seitan une fois par semaine, du poisson aussi (je n'en raffole pas, et de toutes façons les problèmes écologiques sont égaux sinon pire que pour la viande), des oeufs avec la même fréquence. Restent donc 4 jours avec viande au menu en moyenne, même si quelquefois j'ajoute une journée légumineuses.

Je n'arrive pas à passer en dessous de ce cap, il n'y a rien à faire. Ce printemps, pendant ma semaine de "cure détox", j'ai consommé uniquement des protéines végétales, et j'ai bien cru devenir folle : je rêvais de rôtis et je me pamais devant le jambon. Soit mon corps n'apprécie pas autant les protéines végétales, malgré l'association correcte avec les féculents (principe de complémentation protéique bien connu des végétariens), soit je fais un blocage. Je crois qu'il y a beaucoup de la dernière hypothèse. Je ne supporte plus les principes ni les interdictions alimentaires, même lorsque c'est moi qui en décide.

Donc, j'ai décidé que je n'irai pas au delà, en tout cas pour l'instant. Sur le plan santé, je n'ai aucun problème avec la viande. Je la digère parfaitement et j'ai une préférence pour les morceaux maigres au quotidien, même si je ne boude pas le canard et la côte de boeuf occasionnellement. Du point de vue écologique, je l'achète le plus souvent possible bio, donc limitant les dégâts. Maigre consolation, certes, mais je ferai mieux dans d'autres domaines. Et puis le Loulou de la maison défend toujours farouchement son bifteck et j'ai du mal à me battre alors que moi même je voue une adoration au barbecue.
Je serai flexitarienne, c'est super bobo comme idée.


L'avantage de cette expérience, c'est la découverte de nouveaux produits, comme le tofu et le seitan (j'ai du tempeh dans mon frigo que je n'ai pas encore gouté). Il faudrait vraiment que je fasse un effort sur les légumineuses, parce que c'est réellement très bon, très économique, et très écologique, mais tellement long à préparer !

Pour conclure ce billet dans la convivialité, je vous livre une recette d'aubergines farcies que je réalise habituellement avec de l'agneau haché, customisée façon végé :

Pour 2 personnes.
  • 2 aubergines
  • 1 bloc de seitan (moi j'adore le "grill" de Lima)
  • 1 oignon
  • 2 tomates
  • 2 gousses d'ail
  • coriandre ou persil
  • 1/2 cc de canelle
  • 1 cc bombée de cumin
  • 2 cs de pignons de pin
  • 2 cs de raisins secs
  • huile d'olive
Laver les aubergines, les couper en deux dans la longueur et les évider. Une fois vide, les allonger dans un plat, saler légèrement l'intérieur, mettre un filet d'huile d'oilve et commencer à faire cuire au four th 7.
Mixer grossièrement la chair, le seitan, l'oignon, les tomates et la coriandre. Rajouter les épices et les raisins, sel et poivre, et cuire à la poêle avec de l'huile d'olive. On peut aussi ne pas mixer et couper en dés. Mais cette méthode a l'avantage d'éviter les questions suspicieuses du Loulou (ou des invités) sur le seitan, et de cuire plus rapidement. Donc, avec moins d'huile et moins d'énergie (votre corps et la planète vous disent merci).
Une fois cuit, remplir les aubergines avec la farce, parsemer de pignons et enfourner pour encore 30 mn environ. C'est cuit lorsque les aubergines sont ratatinées.
Servir chaud ou froid, avec une salade verte.


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